stress

Comment rester calme en situation stressante ?

Comment rester calme en situation stressante ?

Qui mieux qu'un membre des forces spéciales sait gérer le stress sous pression ?

Lui, c'est Jocko Willinck. Il fait partie des forces spéciales, et il donne 3 conseils pour rester calme, quoi qu'il arrive :

1. Focalise-toi sur ce que tu peux contrôler

Quand tu stresses, demande-toi sur quoi t'as le contrôle et sur quoi tu l'as pas.

Si t'as pas le contrôle, accepte-le. C'est plus la peine d'y penser. Et si t'as le contrôle, prends-le et agis pour obtenir le résultat que tu veux.

Chaque seconde que tu passes à t'inquiéter de quelque-chose dont t'as pas le contrôle te coûte de l'énergie que tu pourrais mettre dans ce que tu PEUX contrôler.

2. Adopte un mindset offensif

Les émotions et les pensées forment une interaction qui s'auto-entretient dans un cercle vicieux.

Tu peux pas contrôler directement ton émotion, mais tu peux contrôler tes pensées.

Si au lieu de te dire "Je vais être ridicule pendant mon discours", tu te dis que tu vas y mettre toute ton énergie et que tu vas tout déchirer, ton cerveau va avoir plus de mal à rester sur le stress, et plus de facilité à ressentir de la confiance en soi.

Donc au lieu de réfléchir en termes de soumission et de protection, pense en termes d'action, voire d'attaque.

3. Prépare-toi

Si t'arrives à ton examen en stressant parce que t'es mal préparé, tu sais quoi, t'as raison de stresser. Parce que t'es PAS prêt(e).

Alors sois discipliné(e), entraîne-toi dur. Sois préparé(e), et y aura plus de stress. A la place, au final, il y aura que du fun.


psychologie positive

Superman (le vrai) contre tes émotions négatives

Superman (le vrai) contre tes émotions négatives

Suite à des demandes insistantes, je révèle publiquement le contenu de ma dernière newsletter.

Si un jour t'es poursuivie par un lion, t'as intérêt à être concentrée.

Si tu commences à penser à ce que tu vas préparer à manger ce soir, ou au beau sourire d'Henry Cavill, t'es morte.

Mais heureusement, tu peux pas. Tes émotions "négatives" ont cet effet : elles rétrécissent le champ de tes pensées. En l’occurrence, ta peur t'oblige à penser au danger.

Quand t'es poursuivie par un lion, c'est cool ! C'est exactement ce qui te faut pour survivre.

Mais quand tu vas te coucher ? Là, par contre, ça sert à rien de penser au lion. Ou à tes problèmes d'argent. Ou à tes collègues qui racontent des trucs sur toi derrière ton dos. Ou à ce gros enfoiré qui t'a grillé la priorité en dressant son majeur.

Nope. T'as envie que les dernières pensées de ta journée soient agréables. Comme le sourire d'Henry Cavill.

le beau sourire d'Henry Cavill

La spirale qui t'entraîne vers le fond 🌀

Tes pensées contrôlent tes émotions. Si tu penses à un souvenir triste, tu te sens triste.

Mais l'inverse est vrai aussi. Si t'es triste, tu penses à des trucs tristes.

Si ton âme sœur te quitte, tu pleures toutes les larmes de ton corps, tu te roules en boule sur le canapé et t'écoutes en boucle l'intégrale d'Alanis Morrissette. Normal.

Mais ta détresse, là, elle ACCENTUE le fait que tu penses à des trucs tristes.

Exactement comme la peur du lion te fait penser... au lion.

Et si les émotions négatives accentuent les pensées négatives qui à leur tour renforcent les émotions négatives...

T'as compris l'idée, t'es en train de te faire aspirer par un tourbillon qui va t'amener au fond du trou.

Sauf que...

Heureusement, ça marche aussi dans l'autre sens.

Lors d'une expérience, des chercheurs ont fait plancher trois groupes de médecins sur le cas d'un patient un peu compliqué.

  1. Le 1er groupe de médecins n'a pas reçu de consigne particulière. C'était le groupe contrôle.
  2. Le 2ème groupe devait lire des phrases axées sur l'importance de l'aspect humain dans la médecine.
  3. Le 3ème groupe a reçu... un sac de bonbons.

Et qui c'est qui a trouvé le bon diagnostic le plus vite ? Qui c'est qui a envisagé toutes les pistes pour être sûres de ne pas se planter ?

Le troisième groupe, celui qui a reçu des bonbons en cadeau.

Pourquoi ? Parce que cette surprise les a mis de bonne humeur.

Et la bonne humeur, ça favorise plein de trucs bien : l'altruisme, la créativité, la pensée flexible, l'optimisme, la confiance en ses compétences, etc.

Les émotions positives ont l'effet contraire des émotions négatives : au lieu de rétrécir ta pensée, elles l'enrichissent.

OK ! Et maintenant je fais quoi ?

1ère chose : si tu te retrouves à l'hosto, pense à offrir des barres chocolatées à ton médecin.

2ème chose : si tu te retrouves coincée dans un tourbillon d'émotions-pensées négatives, accorde-toi un échappatoire :

  • appelle ta best pour jaser sur tout et sur rien ;
  • regarde le film Little miss sunshine ;
  • pense au sourire d'Henry Cavill.

N'importe quoi fera l'affaire. Même la plus petite émotion positive est un pas dans la bonne direction, là où la mer est calme et paisible.

C'est évident ? Pas tant que ça.

Le réflexe naturel, c'est de chercher des solutions à ce qui nous tracasse PENDANT que ça nous tracasse. Comme le lion qui nous force à penser à lui pour éviter de se faire becqueter.

Mais si le danger n'est pas urgent au point que tu risques de mourir dans les 10 secondes, ça sert à rien de réfléchir à ton problème.

T'as la pensée trop rétrécie. Pas de créativité. Pas d'optimisme. Pas de confiance en toi.

Donc je te propose d'essayer un truc : cherche d'abord à ramener ton esprit vers des émotions plus positives. Puis, ENSUITE, cherche à résoudre ce qui te tracasse.

NOTE IMPORTANTE !

Cet article est la copie du tout dernier mail de ma newsletter. Je l'ai rendu public suite à des demandes insistantes, mais ne t'y habitue pas trop. Je ne ferai pas ça chaque semaine. Si ça t'a plu, abonne-toi pour recevoir les prochains.


dépression

La déprime est un VIRUS

La déprime, t'as l'impression que c'est le truc qui vient briser ton élan et t'empêcher de faire les trucs qui ont du sens pour toi. Et si je vous disais qu'au contraire, elle pourrait vous y aider ?

En plus de vous faire sentir comme une merde (désolé...), la déprime a d'autres conséquences qui seraient très drôles si elles n'étaient pas tristes :

  • Elle crée une espèce de paradoxe dans votre esprit, où tous les autres êtres humains valent à la fois mieux que vous et sont les pires ordures de l'humanité.
  • Elle vous persuade que votre vie est nulle et que vous serez malheureuse jusqu'à la fin de vos jours si vous ne changez rien, tout en vous enlevant l’énergie pour entreprendre la moindre petite action.

Bref, la déprime fait tout pour s'installer dans votre cerveau et y rester le plus longtemps possible. Comme un virus.

C'est horrible à vivre. C'est l'une des pires émotions. Et pourtant... Je sais que c'est difficile à croire, mais elle est là pour votre bien.

Si vous déprimez, ce n'est pas par hasard. La déprime, c'est la conséquence d'un stress marqué, constant et prolongé.

C'est à la fois le prix à payer quand vous avez trop tiré sur la corde, et le mécanisme automatique du cerveau pour vous empêcher de continuer à brûler vos réserves et vous forcer à vous reposer.

Vous voyez tous les micro-stress que vous supportez jour après jour (pour vous ou pour les autres) ?

C'est eux les coupables !

Alors je sais que c'est pas facile, mais remerciez votre déprime. Remerciez votre burn-out. Ils sont là pour vous empêcher de continuer à détruire votre santé.


stress

Mourir de stress ?

Il y a pire que le burn-out, et ce n'est pas une bonne nouvelle.

Vous avez sûrement déjà entendu parler du burn-out, mais est-ce que vous saviez qu'on peut mourir de stress, littéralement ?

C'est un phénomène qui se produit seulement au Japon, et qui s'appelle le karoshi. Les salariés qui en sont victimes s'écroulent sur leur lieu de travail, morts !

Des médecins ont pratiqué des autopsies sur ces personnes, et toutes avaient un point commun : leurs glandes surrénales (qui sécrètent entre autres l'adrénaline ou le cortisol) étaient détruites.

Donc le stress chronique, même si ça paraît seulement psychologique, a un impact mesurable et observable sur votre corps, un effet si terrible que dans certains cas extrêmes, il peut aller jusqu'à la mort...


performance

Pourquoi tu arrives toujours en retard ?

Tu te demandes pourquoi tu es toujours en retard malgré toi ? Résolvons ce mystère ensemble.

Ton portable sonne. C’est un numéro masqué. Tu réponds quand-même. C'est la CIA. Un astéroïde fonce sur la terre et on t'explique que tu es la seule personne à pouvoir sauver l'humanité. Air Force 1 vient te chercher demain à la première heure pour t'emmener à la maison blanche, où le président te dira quoi faire.

T'aimes pas beaucoup l'humanité, mais tu acceptes quand-même. Tu mets un réveil plusieurs heures avant le décollage pour être sûr.e de ne pas rater ton vol. Mais malgré tout, le lendemain... BOUM ! La terre explose parce que t'es arrivée en retard à l'aéroport.

Si tu arrives toujours en retard, tu passes pour quelqu'un qui manque de volonté. Alors qu'en réalité, c’est ton cerveau qui se coince tout seul dans l'un ou l'autre de ces trois fonctionnements contre-productif :

  1. Tu surcharges ton planning parce que tu crois sincèrement pouvoir tout faire. Exemple, tu cases un rendez-vous chez le dentiste 10 minutes après le boulot. Tu te dis qu’en te dépêchant, c’est jouable. Et c’est vrai, si toutes les conditions étaient réunies, ça passerait. Mais t'as oublié de prendre en compte les imprévus !
  2. L’inertie. Quand t’es en train de faire quelque-chose, t’es trop concentrée et t’as du mal à te projeter sur ce que tu dois faire après. Résultat, quand tu te rends compte que t'es à la bourre, ta détente se transforme en stress et tu fonces pour rattraper ton retard.
  3. La procrastination. Tu sais très bien que tu vas être en retard. Pourtant, tu ne peux pas t’empêcher de faire des trucs sans importance. Genre, au moment de sortir, tu décides de réparer ton grille-pain.

Maintenant, tu as toutes les pistes pour améliorer ta ponctualité. En résumé, évite la surcharge, l'inertie et la procrastination. L'avenir de la planète toute entière en dépend.


Citation du jour

« Ce ne sont pas les évènements qui troublent les hommes, mais l'idée qu'ils s'en font. »

Epictète