Volez l'une de mes techniques de psychologue professionnel
Si je vous parle d'acceptation, ça va sans doute vous faire lever les yeux au ciel. C'est un sujet qui n'intéresse personne. Mais ça, c'est parce que vous n'avez pas compris ce que c'est. Révélons ensemble son pouvoir insoupçonné.
Pensez à ce qui vous pourrit la vie en ce moment :
- Ça peut être votre tendance à procrastiner les trucs importants que vous avez à faire ;
- Ca peut être votre couple, où vous sentez qu’il y a moins de complicité qu’avant ;
- Ca peut être le grain de beauté chelou qui grossit sur votre fesse droite...
En tout cas, ce truc, vous n'avez pas envie qu’il soit là. Vous aimeriez juste qu’il soit absent de votre vie. Mais voilà, il est là !
Alors maintenant vous avez deux choix :
- Soit vous acceptez sa présence dans votre vie, et vous décidez ce que vous faites.
- Soit vous faites comme s’il n’existait pas.
Le pouvoir insoupçonné de l'acceptation
L'Acceptation, presque personne ne comprend ce que c'est. Même parmi les psys.
D'ailleurs, l'acceptation, ce n'est pas un sujet très sexy. Personne n'a envie d'accepter de vieillir. Personne n'a envie d'accepter d'être victime de harcèlement. Personne n'a envie d'accepter sa dépendance aux réseaux sociaux.
Oui mais voilà, ça, c'est parce que vous confondez acceptation et résignation. C'est une erreur très fréquente, mais pourtant ça n'a rien à voir.
Si ces deux mots voulaient dire la même chose, alors il y aurait des effets qu'on aurait du mal à expliquer. Par exemple, chez les personnes qui ont envie de perdre du poids, celles qui y arrivent le mieux sont celles qui acceptent leur poids actuel.
Ça paraît bizarre, mais en fait ça a du sens si on comprend vraiment ce que veut dire acceptation.
Alors c'est quoi, l'acceptation ?
Dans la croyance générale, quand il y a un problème, on envisage deux options : soit on le règle, soit on fait avec. Soit on est combattif, soit on se résigne.
Et la combativité, c'est bien le contraire de la résignation, mais PAS de l'acceptation.
Le contraire de l'acceptation, c'est le déni.
Si vous acceptez que vous n'avez plus le même corps qu'à vos 20 ans, vous avez deux choix :
- Vous pouvez vous mettre au sport pour améliorer votre condition physique ;
- ou alors vous pouvez décider au contraire de vous ménager et d'éviter les nuits blanches et les soirées arrosées.
D'ailleurs, vous pouvez même faire les deux en même temps.
Le risque de ne pas accepter la réalité
Mais si vous n'acceptez pas cette réalité, c'est là que vous commencez à faire n'importe quoi. Surtout si vous êtes riche. Vous partez dans une spirale de chirurgie esthétique, vous vous injectez le sang de votre fils dans les veines comme Bryan Johnson et vous sortez avec des gamines qui ont la moitié de votre âge...
L'acceptation, c'est un point de départ nécessaire. C'est ce qui permet de voir la réalité en face pour décider la stratégie que vous allez adopter pour y faire face.
Sans acceptation, vous détournez les yeux du problème. Et c'est le meilleur moyen :
- de le laisser pourrir, ce qui va le rendre de plus en plus dur à règler. Par exemple, si vous refusez de voir que vous avez un grain de beauté bizarre qui grossit sur votre peau, vous allez mettre du temps à aller voir votre médecin.
- c'est aussi le meilleur moyen de vous laisser bouffer par les émotions négatives. Parce que vous avez beau essayer d'éviter d'y penser, votre cerveau n'est pas bête. Il l'a bien vu, le grain de beauté chelou. Et il sait très bien ce que ça peut vouloir dire...
J'espère que maintenant c'est plus clair, mais l'acceptation, il faut vraiment voir ça comme un recadrage d'énergie. Au lieu de vous battre dans le vide pour vous prouver à vous-même qu'il n'y a pas de problème, vous acceptez de voir la réalité en face. Et à partir de là, vous élaborez un plan pour le régler.
Si après m’avoir écouté vous êtes convaincus des vertus de l'acceptation, vous vous rendez compte que pour autant, ce n'est pas aussi simple que claquer des doigts et décider "maintenant je m'accepte".
Ce qui est assez paradoxal, d’ailleurs, puisque l’acceptation ne demande pas d’efforts, mais au contraire de relâcher ses efforts, de lâcher prise sur une situation qu’on essaie de contrôler alors que c’est impossible.
C'est pour ça que je vous ai préparé une fiche gratuite à télécharger. C'est la même que celle que j'utilise avec mes patients. Que vous en ayez besoin pour vous, pour un proche ou pour vos propres clients, elle vous guidera pas à pas dans votre pratique de l'acceptation.
Pourquoi tu t'es fait ghoster ?
Ghoster quelqu'un, c'est pas cool. Tu le sais. Je le sais. Même ton hamster le sait. Pourtant on a tous ghosté ou été ghosté au moins une fois dans sa vie.
Ne pas plaire à quelqu’un, c’est normal et c’est pas grave !
Je sais ce qui se passe dans ta tête : tu te dis que t'es pas assez canon, pas assez intéressante et que tu ne trouveras jamais quelqu'un de bien. Mais c'est faux ! En aucun cas ça ne remet en cause ta valeur. T'es peut-être pas sa tasse de thé, mais t'es sûrement le double shot de whisky de quelqu'un d'autre !
Mais se faire ghoster, ça rajoute de l’humiliation à la déception.
Sans compter l'inquiétude et les doutes, parce qu'avant d'envisager qu'on se fait ghoster, on se demande si l'autre va bien, s'il ne lui est pas arrivé un truc grave qui explique son silence. Et après, on se demande ce qu'on a fait de mal...
Alors y a plusieurs raisons psychologiques qui expliquent le ghosting. Mais la principale, c'est la peur de la confrontation.
Beaucoup de gens feraient tout ce qui est possible pour éviter une confrontation... Avec n'importe qui, et à propos de n'importe quoi.
Même si leur comportement est inexcusable, ils ne cherchent pas à être méchants et blessants pour vous en tant que tels. Ils sont simplement incapables de serrer les dents et de se coller à leur devoir de sincérité.
En somme, quand un ghosteur choisit de vous ghoster, la plupart du temps, c'est par facilité.
Quand on te déteste sans raison, il y a quand-même une raison
Une personne te déteste alors que tu ne lui as rien fait ? Tu ne lui as ni piqué son goûter, ni traité de galichon ? Eclaircissons ce mystère.
Quand une personne vous déteste gratuitement, c'est pour l'une et/ou l'autre de ces trois raisons :
- Elle se déteste elle-même.
- Elle est jalouse et aimerait bien être vous.
- Elle vous perçoit comme une menace pour ses intérêts.
Il y a une chose fondamentale à retenir pour votre bien-être : la façon dont les gens se comportent avec vous en dit bien plus long sur eux que sur vous.
15 signes que vous avez été élevé par un parent trop critique
Lorsque nous grandissons, nous sommes façonnés par nos expériences familiales. Mais que se passe-t-il lorsque l'amour et l'attention d'un parent se manifestent sous une forme critique ? Voici 15 signes révélateurs d'un parent trop critique.
Pour un parent, il y a plusieurs façons de pourrir la vie de son enfant à tout jamais. Par exemple, vous pouvez choisir sa carrière à sa place. Ou alors, vous pouvez saisir chaque occasion pour faire des remarques sur son poids.
Mais parmi toutes les façons d’être toxique, dans cet article je vais me concentrer sur la tendance à être hyper critique ! C’est particulièrement moche, parce qu’un parent qui critique ses enfants est persuadé qu’il fait ça pour leur bien. Pour qu’il s’améliore, vous voyez ! Alors qu’en fait, le principal effet ça sera de casser son estime de soi...
Alors si vous vous demandez si vous avez été élevé.e par un parent toxique et de quelle façon cette relation a conditionné votre personnalité et vos choix de vie, je vais vous présenter 15 signes que vous avez été élevé.e par un parent hypercritique !
1. Vous avez du mal à vous faire confiance.
Si vous avez été souvent critiqué.e, alors votre cerveau a enregistré que tout ce que vous faites est mauvais d’une manière ou d’une autre. Résultat : vous doutez de vous-même constamment. Vous doutez de vos compétences, vous doutez de votre légitimité et vous doutez même de vos décisions.
2. Vous avez un critique intérieur sévère.
La voix critique de votre parent est intériorisée et sa critique vient désormais de l’intérieur. D’ailleurs, si vous y faites attention, vous remarquerez que votre discours intérieur choisit les mêmes sujets que les reproches de vos parents.
3. Vous hésitez à relever de nouveaux défis.
Votre manque de confiance en soi est un frein à votre ambition. La menace de la critique vous paralyse, et votre sentiment d’infériorité vous hurle que si un projet ou une activité vous semble difficile, vous n’êtes pas à la hauteur. Résultat : vous finissez souvent par jouer la sécurité et choisir de ne pas essayer plutôt que de risquer d'échouer.
4. Vous avez du mal à rebondir après vos erreurs.
L’erreur est humaine. Mais lorsqu’elle vient de vous, vous l’interprétez comme une confirmation de vos défauts et de votre incompétence. La conséquence, c’est que même une simple erreur peut vous rappeler tous vos échecs passés et faire s’effondrer votre estime de soi.
5. Vous avez tendance à être perfectionniste.
Si l’un de vos parents s’est montré particulièrement critique avec vous, vous savez à quel point la critique ça fait mal. Du coup, vous cherchez à éviter la critique à tout prix.
Je réalise qu’on n’a pas encore jamais abordé le perfectionnisme, alors c’est l’occasion d’en parler rapidement ici. Si vous êtes perfectionniste, vous ne cherchez pas à être parfait. Vous cherchez à être irréprochable. Vous cherchez à faire les choses si bien qu’il sera impossible de vous faire la moindre critique. C’est ça, le perfectionnisme !
6. Il vous faut beaucoup de temps pour faire certaines choses simples
C’est une conséquence du perfectionnisme. Si vous essayez d'éviter de commettre une erreur, alors rédiger un e-mail, choisir une carte d'anniversaire, cuisiner un plat quand vous recevez du monde à la maison ou toute autre chose peut vous prendre beaucoup de temps. Au point que, souvent, vous n’arrivez pas à les faire dans les délais.
7. Vous vous excusez constamment.
L’attitude de votre mère ou de votre père vous a envoyé un message clair : vous avez toujours tort. Et aujourd’hui, à cause de ce conditionnement, vous partez encore du principe que c’est toujours le cas.
8. Vous êtes souvent sur la défensive.
Si la seule façon dont votre parent s’adressait à vous consistait à vous critiquer, alors vous avez été conditionné à penser que la critique est le mode de communication par défaut de tout le monde… Conséquence : vous voyez la critique partout, y compris quand il n’y en a pas. Si on vous fait la moindre remarque, même constructive, vous le prenez mal. Et parfois, même le regard de quelqu’un que vous croisez dans la rue peut suffire pour que vous vous sentiez jugé.e.
9. Vous avez du mal à croire qu’on vous apprécie
Même lorsque vos amis et votre famille expriment leur affection pour vous, au fond, vous n’y croyez pas. Ou bien vous pensez que ça ne va pas durer.
Cette tendance peut être particulièrement forte si votre parent vous a envoyé des messages contradictoires. Par exemple, s’il était très gentil avec vous à certains moments, mais qu’à d’autres il était très dur, sans que vous sachiez ce qui provoquait ces changements.
10. Vous ne croyez pas aux compliments
Quand quelqu'un vous dit quelque chose de gentil, vous trouvez un moyen d’ignorer ce compliment ou de le retourner contre vous. Par exemple, si quelqu’un vous dit qu’il aime votre nouvelle robe, soit vous croyez que ce n’est pas sincère, soit vous répondez que c’est juste un petit truc qui vous a coûté 3 € sur Vinted.
11. Vous ressentez beaucoup d’anxiété sociale.
L’anxiété sociale est une conséquence logique de votre vision du monde. Si vous pensez que tout le monde passe son temps à critiquer, alors vous vous sentez constamment jugé.e. Dans ces conditions, impossible de rester serein en présence de personnes que vous ne connaissez pas bien.
12. Vous êtes sujet à la dépression.
Tous ces discours intérieurs négatifs et cette impression de n’arriver à rien ont des conséquences néfastes et vos émotions en souffrent. Les critiques constantes, en particulier quand elles viennent de soi-même, c’est la pire chose que vous pouvez infliger à votre estime de soi. Et le manque d’estime de soi provoque la dépression.
13. Vous avez tendance à critiquer les autres.
Encore une fois, vous avez intégré que la critique est le mode de communication par défaut. Alors même si vous détestez l’effet que ça fait, vous avez intégré cette mauvaise habitude. C’est devenu automatique.
Et en plus, remarquer les défauts des autres vous permet de vous sentir supérieur.e, et de gonfler un petit peu votre estime de soi.
14. Vous passez trop de temps à réfléchir
Le manque de confiance en soi vous amène à passer beaucoup de temps dans votre tête. Vous analysez tout ce que vous faites, vous vous remettez en question, vous doutez, vous hésitez à chaque décision importante et vous trouvez des excuses pour éviter de vous lancez dans les projets qui vous tiennent à cœur.
15. Vous ressentez le besoin de faire vos preuves.
Quoi qu’il arrive, vous ne vous sentez jamais « assez » : pas assez intelligente, pas assez beau, pas assez compétent, pas assez riche, pas assez drôle, etc. Du coup, vous essayez de compenser ces manques en travaillant très dur et en faisant tous les efforts du monde pour vous faire accepter.
Si vous vous reconnaissez dans beaucoup de ces signes, pas de panique ! Même si vous avez l’impression d’avoir traîné ce poids sur vos épaules toute votre vie, rien n’est gravé dans le marbre. Vous pouvez changer, pour enfin vous libérer de votre passé :
- La première étape, c’est de reconnaître la manière dont la relation avec votre parent critique a conditionné votre personnalité et vos choix de vie.
- Ensuite, il peut être nécessaire de réévaluer l’équilibre de cette relation. En particulier si les remarques de votre parent continuent encore aujourd’hui à vous blesser.
- Enfin, dans un troisième temps, vous devrez changer votre vision de vous-même. Petit à petit, vous apprendrez à vous faire confiance, à donner de la valeur à vos opinions, à vos compétences, et même à votre personne, tout simplement.
Tout ça, vous pouvez le faire seul.e. Il existe plein de ressources et plein de méthodes que vous trouverez sur Internet ou dans des livres. Mais ce sera beaucoup plus rapide si vous choisissez de vous faire accompagner par un psy, comme, au hasard, moi. Pour ça, vous pouvez prendre rendez-vous pour une séance en ligne directement sur cette page.
En tout cas, rappelez-vous que la relation la plus longue que vous aurez de toute votre vie est celle que vous entretenez avec vous-même. Alors prenez soin de vous.