psychologie positive

Penser à toi d'abord, c'est égoïste ?

Prendre soin de soi n'est pas seulement une nécessité pour soi-même, mais aussi pour être pleinement présent pour les autres lorsque cela compte vraiment.

Quand j'ai passé mon brevet de secourisme, j'ai raté ma toute première simulation.

Quand je suis arrivé dans la pièce, j'ai vu mon pote qui faisait semblant d'être inconscient et en croyant bien faire, je me suis précipité vers lui pour vérifier s'il respirait, sans voir le fil électrique et la flaque d'eau où son pied traînait.

Si ça avait été une situation réelle, en voulant le sauver, je serais mort électrocuté. ⚡Ouille !

Si tu veux aider les autres, soutenir tes proches, être disponible quand ils ont besoin de toi, tu DOIS d'abord penser à toi.

Oui c'est égoïste. Mais t'as pas à te sentir coupable de penser à ton bien-être.

Je sais pas à quel moment on s'est mis à définir l'égoïsme comme quelque-chose de sale et d'immoral, mais c'est GRAVE.

J'ai vu ça des tonnes de fois chez mes patients : si tu t'épuises en sacrifiant ton temps et ton énergie pour les autres, même si c'est tes enfants, un jour, tu vas faire un burn-out, une dépression ou attraper un cancer.

Et là, même d'un point de vue 100% altruiste, tu ne seras plus là pour aider qui que ce soit.


stress

Comment rester calme en situation stressante ?

Comment rester calme en situation stressante ?

Qui mieux qu'un membre des forces spéciales sait gérer le stress sous pression ?

Lui, c'est Jocko Willinck. Il fait partie des forces spéciales, et il donne 3 conseils pour rester calme, quoi qu'il arrive :

1. Focalise-toi sur ce que tu peux contrôler

Quand tu stresses, demande-toi sur quoi t'as le contrôle et sur quoi tu l'as pas.

Si t'as pas le contrôle, accepte-le. C'est plus la peine d'y penser. Et si t'as le contrôle, prends-le et agis pour obtenir le résultat que tu veux.

Chaque seconde que tu passes à t'inquiéter de quelque-chose dont t'as pas le contrôle te coûte de l'énergie que tu pourrais mettre dans ce que tu PEUX contrôler.

2. Adopte un mindset offensif

Les émotions et les pensées forment une interaction qui s'auto-entretient dans un cercle vicieux.

Tu peux pas contrôler directement ton émotion, mais tu peux contrôler tes pensées.

Si au lieu de te dire "Je vais être ridicule pendant mon discours", tu te dis que tu vas y mettre toute ton énergie et que tu vas tout déchirer, ton cerveau va avoir plus de mal à rester sur le stress, et plus de facilité à ressentir de la confiance en soi.

Donc au lieu de réfléchir en termes de soumission et de protection, pense en termes d'action, voire d'attaque.

3. Prépare-toi

Si t'arrives à ton examen en stressant parce que t'es mal préparé, tu sais quoi, t'as raison de stresser. Parce que t'es PAS prêt(e).

Alors sois discipliné(e), entraîne-toi dur. Sois préparé(e), et y aura plus de stress. A la place, au final, il y aura que du fun.


psychologie positive

Superman (le vrai) contre tes émotions négatives

Superman (le vrai) contre tes émotions négatives

Suite à des demandes insistantes, je révèle publiquement le contenu de ma dernière newsletter.

Si un jour t'es poursuivie par un lion, t'as intérêt à être concentrée.

Si tu commences à penser à ce que tu vas préparer à manger ce soir, ou au beau sourire d'Henry Cavill, t'es morte.

Mais heureusement, tu peux pas. Tes émotions "négatives" ont cet effet : elles rétrécissent le champ de tes pensées. En l’occurrence, ta peur t'oblige à penser au danger.

Quand t'es poursuivie par un lion, c'est cool ! C'est exactement ce qui te faut pour survivre.

Mais quand tu vas te coucher ? Là, par contre, ça sert à rien de penser au lion. Ou à tes problèmes d'argent. Ou à tes collègues qui racontent des trucs sur toi derrière ton dos. Ou à ce gros enfoiré qui t'a grillé la priorité en dressant son majeur.

Nope. T'as envie que les dernières pensées de ta journée soient agréables. Comme le sourire d'Henry Cavill.

le beau sourire d'Henry Cavill

La spirale qui t'entraîne vers le fond 🌀

Tes pensées contrôlent tes émotions. Si tu penses à un souvenir triste, tu te sens triste.

Mais l'inverse est vrai aussi. Si t'es triste, tu penses à des trucs tristes.

Si ton âme sœur te quitte, tu pleures toutes les larmes de ton corps, tu te roules en boule sur le canapé et t'écoutes en boucle l'intégrale d'Alanis Morrissette. Normal.

Mais ta détresse, là, elle ACCENTUE le fait que tu penses à des trucs tristes.

Exactement comme la peur du lion te fait penser... au lion.

Et si les émotions négatives accentuent les pensées négatives qui à leur tour renforcent les émotions négatives...

T'as compris l'idée, t'es en train de te faire aspirer par un tourbillon qui va t'amener au fond du trou.

Sauf que...

Heureusement, ça marche aussi dans l'autre sens.

Lors d'une expérience, des chercheurs ont fait plancher trois groupes de médecins sur le cas d'un patient un peu compliqué.

  1. Le 1er groupe de médecins n'a pas reçu de consigne particulière. C'était le groupe contrôle.
  2. Le 2ème groupe devait lire des phrases axées sur l'importance de l'aspect humain dans la médecine.
  3. Le 3ème groupe a reçu... un sac de bonbons.

Et qui c'est qui a trouvé le bon diagnostic le plus vite ? Qui c'est qui a envisagé toutes les pistes pour être sûres de ne pas se planter ?

Le troisième groupe, celui qui a reçu des bonbons en cadeau.

Pourquoi ? Parce que cette surprise les a mis de bonne humeur.

Et la bonne humeur, ça favorise plein de trucs bien : l'altruisme, la créativité, la pensée flexible, l'optimisme, la confiance en ses compétences, etc.

Les émotions positives ont l'effet contraire des émotions négatives : au lieu de rétrécir ta pensée, elles l'enrichissent.

OK ! Et maintenant je fais quoi ?

1ère chose : si tu te retrouves à l'hosto, pense à offrir des barres chocolatées à ton médecin.

2ème chose : si tu te retrouves coincée dans un tourbillon d'émotions-pensées négatives, accorde-toi un échappatoire :

  • appelle ta best pour jaser sur tout et sur rien ;
  • regarde le film Little miss sunshine ;
  • pense au sourire d'Henry Cavill.

N'importe quoi fera l'affaire. Même la plus petite émotion positive est un pas dans la bonne direction, là où la mer est calme et paisible.

C'est évident ? Pas tant que ça.

Le réflexe naturel, c'est de chercher des solutions à ce qui nous tracasse PENDANT que ça nous tracasse. Comme le lion qui nous force à penser à lui pour éviter de se faire becqueter.

Mais si le danger n'est pas urgent au point que tu risques de mourir dans les 10 secondes, ça sert à rien de réfléchir à ton problème.

T'as la pensée trop rétrécie. Pas de créativité. Pas d'optimisme. Pas de confiance en toi.

Donc je te propose d'essayer un truc : cherche d'abord à ramener ton esprit vers des émotions plus positives. Puis, ENSUITE, cherche à résoudre ce qui te tracasse.

NOTE IMPORTANTE !

Cet article est la copie du tout dernier mail de ma newsletter. Je l'ai rendu public suite à des demandes insistantes, mais ne t'y habitue pas trop. Je ne ferai pas ça chaque semaine. Si ça t'a plu, abonne-toi pour recevoir les prochains.


performance

Les 3 SEULES choses à faire quand tu fais une erreur

Après avoir fait une erreur, on doute. Mais est-ce que ça aide vraiment ? Et si on prenait une attitude plus utile à la place ?

Quand tu commets une erreur, il n'y a que trois choses à faire :

  1. L'admettre. Si tu cherches à cacher ton erreur ou à rejeter la faute sur quelqu'un d'autre, t'essaies de protéger ton ego. Mais tout ce que tu vas gagner, c'est que les gens vont te détester.
    Il faut de la confiance en soi pour admettre ses erreurs, mais les gens te respectent et t'apprécient beaucoup plus.
  2. Apprendre. Apprendre de ses erreurs, c'est le meilleur moyen de progresser.
  3. Éviter de la reproduire. Si tu tournes dans un cycle sans fin où tu reproduis toujours les mêmes erreurs, il est temps de te poser des questions. Appelle-moi pour une consultation.

(J'ai rien inventé, c'est Paul "Bear" Bryant qui l'a dit.)

Vous remarquerez que parmi ces trois choses, il n'y a ni culpabiliser, ni pleurnicher.

Parce que ça ne sert à rien. Les erreurs, ça fait partie de la vie. Y a qu'une seule catégorie de personnes qui ne fait jamais d'erreurs, qui n'échoue jamais et qui peut échapper aux critiques : les personnes qui ne font jamais rien.


motivation

(Re)programmer son cerveau, c'est possible ?

Le cerveau, quelque-part, c'est une machine biologique. Alors qu'est-ce qui nous empêche de le reprogrammer ?

A la base de ta mémoire, il y a les neurones.

Ce sont eux qui te permettent de te rappeler ce que t'as mangé à midi, que la bataille de Marignan a eu lieu en 1515, que mercurochrome est le pansement des héros, que le mot galichon est la dernière crêpe du saladier qui ressemble à rien, mais aussi comment faire du vélo, conduire ta voiture ou faire tes lacets.

En un mot, ils sont la base biologique de tous tes souvenirs.

Mais ils sont aussi la base de ta personnalité et de tes habitudes, les bonnes comme les mauvaises.

Ton syndrome de l'imposteur, ta phobie, ta dépendance affective, ta tendance à l'autosabotage... Tout ça, à la base, ce sont juste tes milliards de neurones programmés à réagir d'une certaine façon.

Et pour comprendre comment te débarrasser de ce que tu n'aimes pas dans le fonctionnement de ton cerveau et changer tes habitudes, voire même ta personnalité, tu dois comprendre comment marchent tes neurones.

Les neurones n'ont pas de mémoire

On pourrait se dire que le cerveau fonctionne comme un ordinateur, qu'il stocke l'information dans ses composants : les cellules.

Mais non, ce ne sont pas les neurones qui stockent tes souvenirs, mais les connexions entre les neurones.

Plus deux neurones communiquent entre eux, et plus ils auront de facilité à communiquer à nouveau à l'avenir.

Concrètement, ça veut dire par exemple que quand t'apprends à danser la Tektonik pour la première fois, un certain circuit de neurones se met à s'activer.

Et la 2ème fois que tu vas pratiquer cette activité, ce même circuit s'activera à nouveau, de façon plus fluide et plus efficace que la première fois. C'est là que tu vas constater tes progrès.

C’est exactement comme si tu te traçais un chemin dans la jungle.

Welcome to the jungle

Imaginons que t'as une dépendance affective.

Pour t'assurer que ton ou ta pertenaire reste près de toi, jusque-là ton circuit neuronal qui s'active est celui qui fait que tu l'étouffes et qui produit justement ce qui te fait peur : ton ou ta partenaire s'éloigne.

Ton circuit neuronal est tout pourri. Mais voilà, comme le chemin est bien dégagé parce que tu y passes depuis des années, c'est facile de l'emprunter donc tu le prends à chaque fois.

Pour arriver à ta vraie destination, celle que tu veux vraiment atteindre, il va falloir emprunter un autre chemin. Le problème, c'est que ce chemin n'existe pas encore. Si tu veux l'emprunter, tu vas devoir sortir la machette et tailler dans la végétation.

Mais imagine que tu te forces à l'emprunter une fois. La deuxième fois, le chemin sera un peu dégagé et plus facile à emprunter.

Et si tu y passes 5 fois, 10 fois, 100 fois, au bout d'un moment, t'auras un joli chemin, puis une route, puis un autoroute bien large et bien dégagé.

A ce moment-là, le fait d'utiliser la nouvelle route ne te demandera pas plus d'effort cérébral que l'ancienne.

Les poésies de ton enfance sont encore dans ton cerveau

Pour autant, dans la jungle comme dans le cerveau, la mémoire ne s'efface jamais complètement.

Dans la forêt, il faudrait des années pour que la nature reprenne ses droits et que de nouveaux arbres poussent pour t'empêcher d'emprunter l'ancienne route.

Et dans le cerveau, c'est pareil. Même si t'as l'impression d'avoir oublié les poésies que t'as apprises par cœur à l'école, si tu devais les réapprendre aujourd'hui, ça te prendrait légèrement moins de temps que si tu partais de zéro.

Même si tu développes de nouveaux circuits qui te correspondent mieux, les anciens ne s'effacent jamais complètement.

C’est pour ça qu’on dit qu’il n’existe pas d’anciens alcooliques, d’anciens timides, etc. Il n’y a que des alcooliques qui ne boivent plus d’alcool, ou des timides qui n’hésitent plus à s’exprimer.

Mais même si on tient compte de cette limitation, reprogrammer son cerveau, c'est possible. J'irai pas jusqu'à dire que c'est facile, mais c'est plutôt simple : il "suffit" de te forcer pendant quelques temps à utiliser le comportement que tu veux rendre naturel chez toi.

Fake it until you make it! Comme on dit.

Le principe général, c’est que si tu veux devenir plus extravertie, alors agis comme une extravertie. Si tu veux guérir ta dépendance affective, agis comme quelqu’un d’indépendant, etc.

Avec cette méthode, des études de plus en plus nombreuses ont montré qu'il est possible de modifier jusqu’à sa personnalité, alors qu’il y a quelques années on croyait encore que c’était impossible.

Pour en savoir plus sur ces études et connaître tous les détails de cette méthode, j'expliquerai la démarche dans mes deux prochaines newsletters du mercredi. Ca sera comme un tuto, il n’y aura plus qu’à reproduire le même système pour l’appliquer à ta situation.

Donc si tu veux savoir comment modifier un comportement qui ne te convient pas chez toi, ou développer un certain trait de personnalité, inscris-toi.

Si tu rates cette occasion maintenant, sache que j’en ferai probablement une formation ou un atelier en ligne d’ici quelques mois, mais à ce moment-là ce sera un produit payant.


Citation du jour

« Ce ne sont pas les évènements qui troublent les hommes, mais l'idée qu'ils s'en font. »

Epictète