psychologie positive

Superman (le vrai) contre tes émotions négatives

Superman (le vrai) contre tes émotions négatives

Suite à des demandes insistantes, je révèle publiquement le contenu de ma dernière newsletter.

Si un jour t'es poursuivie par un lion, t'as intérêt à être concentrée.

Si tu commences à penser à ce que tu vas préparer à manger ce soir, ou au beau sourire d'Henry Cavill, t'es morte.

Mais heureusement, tu peux pas. Tes émotions "négatives" ont cet effet : elles rétrécissent le champ de tes pensées. En l’occurrence, ta peur t'oblige à penser au danger.

Quand t'es poursuivie par un lion, c'est cool ! C'est exactement ce qui te faut pour survivre.

Mais quand tu vas te coucher ? Là, par contre, ça sert à rien de penser au lion. Ou à tes problèmes d'argent. Ou à tes collègues qui racontent des trucs sur toi derrière ton dos. Ou à ce gros enfoiré qui t'a grillé la priorité en dressant son majeur.

Nope. T'as envie que les dernières pensées de ta journée soient agréables. Comme le sourire d'Henry Cavill.

le beau sourire d'Henry Cavill

La spirale qui t'entraîne vers le fond 🌀

Tes pensées contrôlent tes émotions. Si tu penses à un souvenir triste, tu te sens triste.

Mais l'inverse est vrai aussi. Si t'es triste, tu penses à des trucs tristes.

Si ton âme sœur te quitte, tu pleures toutes les larmes de ton corps, tu te roules en boule sur le canapé et t'écoutes en boucle l'intégrale d'Alanis Morrissette. Normal.

Mais ta détresse, là, elle ACCENTUE le fait que tu penses à des trucs tristes.

Exactement comme la peur du lion te fait penser... au lion.

Et si les émotions négatives accentuent les pensées négatives qui à leur tour renforcent les émotions négatives...

T'as compris l'idée, t'es en train de te faire aspirer par un tourbillon qui va t'amener au fond du trou.

Sauf que...

Heureusement, ça marche aussi dans l'autre sens.

Lors d'une expérience, des chercheurs ont fait plancher trois groupes de médecins sur le cas d'un patient un peu compliqué.

  1. Le 1er groupe de médecins n'a pas reçu de consigne particulière. C'était le groupe contrôle.
  2. Le 2ème groupe devait lire des phrases axées sur l'importance de l'aspect humain dans la médecine.
  3. Le 3ème groupe a reçu... un sac de bonbons.

Et qui c'est qui a trouvé le bon diagnostic le plus vite ? Qui c'est qui a envisagé toutes les pistes pour être sûres de ne pas se planter ?

Le troisième groupe, celui qui a reçu des bonbons en cadeau.

Pourquoi ? Parce que cette surprise les a mis de bonne humeur.

Et la bonne humeur, ça favorise plein de trucs bien : l'altruisme, la créativité, la pensée flexible, l'optimisme, la confiance en ses compétences, etc.

Les émotions positives ont l'effet contraire des émotions négatives : au lieu de rétrécir ta pensée, elles l'enrichissent.

OK ! Et maintenant je fais quoi ?

1ère chose : si tu te retrouves à l'hosto, pense à offrir des barres chocolatées à ton médecin.

2ème chose : si tu te retrouves coincée dans un tourbillon d'émotions-pensées négatives, accorde-toi un échappatoire :

  • appelle ta best pour jaser sur tout et sur rien ;
  • regarde le film Little miss sunshine ;
  • pense au sourire d'Henry Cavill.

N'importe quoi fera l'affaire. Même la plus petite émotion positive est un pas dans la bonne direction, là où la mer est calme et paisible.

C'est évident ? Pas tant que ça.

Le réflexe naturel, c'est de chercher des solutions à ce qui nous tracasse PENDANT que ça nous tracasse. Comme le lion qui nous force à penser à lui pour éviter de se faire becqueter.

Mais si le danger n'est pas urgent au point que tu risques de mourir dans les 10 secondes, ça sert à rien de réfléchir à ton problème.

T'as la pensée trop rétrécie. Pas de créativité. Pas d'optimisme. Pas de confiance en toi.

Donc je te propose d'essayer un truc : cherche d'abord à ramener ton esprit vers des émotions plus positives. Puis, ENSUITE, cherche à résoudre ce qui te tracasse.

NOTE IMPORTANTE !

Cet article est la copie du tout dernier mail de ma newsletter. Je l'ai rendu public suite à des demandes insistantes, mais ne t'y habitue pas trop. Je ne ferai pas ça chaque semaine. Si ça t'a plu, abonne-toi pour recevoir les prochains.


stress

Mourir de stress ?

Il y a pire que le burn-out, et ce n'est pas une bonne nouvelle.

Vous avez sûrement déjà entendu parler du burn-out, mais est-ce que vous saviez qu'on peut mourir de stress, littéralement ?

C'est un phénomène qui se produit seulement au Japon, et qui s'appelle le karoshi. Les salariés qui en sont victimes s'écroulent sur leur lieu de travail, morts !

Des médecins ont pratiqué des autopsies sur ces personnes, et toutes avaient un point commun : leurs glandes surrénales (qui sécrètent entre autres l'adrénaline ou le cortisol) étaient détruites.

Donc le stress chronique, même si ça paraît seulement psychologique, a un impact mesurable et observable sur votre corps, un effet si terrible que dans certains cas extrêmes, il peut aller jusqu'à la mort...


bien-être

Volez l'une de mes techniques de psychologue professionnel

Si je vous parle d'acceptation, ça va sans doute vous faire lever les yeux au ciel. C'est un sujet qui n'intéresse personne. Mais ça, c'est parce que vous n'avez pas compris ce que c'est. Révélons ensemble son pouvoir insoupçonné.

Pensez à ce qui vous pourrit la vie en ce moment :

  • Ça peut être votre tendance à procrastiner les trucs importants que vous avez à faire ;
  • Ca peut être votre couple, où vous sentez qu’il y a moins de complicité qu’avant ;
  • Ca peut être le grain de beauté chelou qui grossit sur votre fesse droite...

En tout cas, ce truc, vous n'avez pas envie qu’il soit là. Vous aimeriez juste qu’il soit absent de votre vie. Mais voilà, il est là !

Alors maintenant vous avez deux choix :

  • Soit vous acceptez sa présence dans votre vie, et vous décidez ce que vous faites.
  • Soit vous faites comme s’il n’existait pas.

Le pouvoir insoupçonné de l'acceptation

L'Acceptation, presque personne ne comprend ce que c'est. Même parmi les psys.

D'ailleurs, l'acceptation, ce n'est pas un sujet très sexy. Personne n'a envie d'accepter de vieillir. Personne n'a envie d'accepter d'être victime de harcèlement. Personne n'a envie d'accepter sa dépendance aux réseaux sociaux.

Oui mais voilà, ça, c'est parce que vous confondez acceptation et résignation. C'est une erreur très fréquente, mais pourtant ça n'a rien à voir.

Si ces deux mots voulaient dire la même chose, alors il y aurait des effets qu'on aurait du mal à expliquer. Par exemple, chez les personnes qui ont envie de perdre du poids, celles qui y arrivent le mieux sont celles qui acceptent leur poids actuel.

Ça paraît bizarre, mais en fait ça a du sens si on comprend vraiment ce que veut dire acceptation.

Alors c'est quoi, l'acceptation ?

Dans la croyance générale, quand il y a un problème, on envisage deux options : soit on le règle, soit on fait avec. Soit on est combattif, soit on se résigne.

Et la combativité, c'est bien le contraire de la résignation, mais PAS de l'acceptation.

Le contraire de l'acceptation, c'est le déni.

Si vous acceptez que vous n'avez plus le même corps qu'à vos 20 ans, vous avez deux choix :

  • Vous pouvez vous mettre au sport pour améliorer votre condition physique ;
  • ou alors vous pouvez décider au contraire de vous ménager et d'éviter les nuits blanches et les soirées arrosées.

D'ailleurs, vous pouvez même faire les deux en même temps.

Le risque de ne pas accepter la réalité

Mais si vous n'acceptez pas cette réalité, c'est là que vous commencez à faire n'importe quoi. Surtout si vous êtes riche. Vous partez dans une spirale de chirurgie esthétique, vous vous injectez le sang de votre fils dans les veines comme Bryan Johnson et vous sortez avec des gamines qui ont la moitié de votre âge...

L'acceptation, c'est un point de départ nécessaire. C'est ce qui permet de voir la réalité en face pour décider la stratégie que vous allez adopter pour y faire face.

Sans acceptation, vous détournez les yeux du problème. Et c'est le meilleur moyen :

  1. de le laisser pourrir, ce qui va le rendre de plus en plus dur à règler. Par exemple, si vous refusez de voir que vous avez un grain de beauté bizarre qui grossit sur votre peau, vous allez mettre du temps à aller voir votre médecin.
  2. c'est aussi le meilleur moyen de vous laisser bouffer par les émotions négatives. Parce que vous avez beau essayer d'éviter d'y penser, votre cerveau n'est pas bête. Il l'a bien vu, le grain de beauté chelou. Et il sait très bien ce que ça peut vouloir dire...

J'espère que maintenant c'est plus clair, mais l'acceptation, il faut vraiment voir ça comme un recadrage d'énergie. Au lieu de vous battre dans le vide pour vous prouver à vous-même qu'il n'y a pas de problème, vous acceptez de voir la réalité en face. Et à partir de là, vous élaborez un plan pour le régler.

Si après m’avoir écouté vous êtes convaincus des vertus de l'acceptation, vous vous rendez compte que pour autant, ce n'est pas aussi simple que claquer des doigts et décider "maintenant je m'accepte".

Ce qui est assez paradoxal, d’ailleurs, puisque l’acceptation ne demande pas d’efforts, mais au contraire de relâcher ses efforts, de lâcher prise sur une situation qu’on essaie de contrôler alors que c’est impossible.

C'est pour ça que je vous ai préparé une fiche gratuite à télécharger. C'est la même que celle que j'utilise avec mes patients. Que vous en ayez besoin pour vous, pour un proche ou pour vos propres clients, elle vous guidera pas à pas dans votre pratique de l'acceptation.


phobies

Test phobie : êtes-vous pediophobe ?

Si vous n'arrivez pas jusqu'au niveau 5, alors vous êtes pediophobe.

A l'occasion d'Halloween, je vous propose un test en vidéo pour savoir si vous êtes pediophobe.

La pediophobie, c'est la peur des poupées et des mannequins. Et si vous êtes pediophobe, vous n'avez pas besoin de regarder Chucky ou Annabelle pour faire pipi dans votre culotte. Même les poupées les plus choubidoubidou vous déclenchent des frissons.

Au musée du jouet à Londres, certaines personnes sont incapables de rentrer dans la salle des poupées tellement elles sont terrorisées, surtout à la nuit tombée.

Si certains sont plus sensibles que d'autres, les poupées nous rendent quand-même tous plus ou moins mal à l'aise.

Ça, c'est parce que votre cerveau est très partagé quand il voit une poupée. D'un côté, il trouve que ça ressemble un peu à un enfant, ce qui déclenche votre instinct d'en prendre soin. Mais d'un autre côté, il voit bien que ce petit être a quelque-chose de pas naturel avec sa peau en plastique et son visage figé.

C'est cette combinaison de caractéristiques à la fois très humaines et très artificielles qui rendent les poupées aussi malaisantes. Parce que votre cerveau ne sait pas s'il doit être amical, neutre, ou terrorisé, et il déclenche un petit peu toutes ces réactions à la fois.

Lancez la vidéo pour savoir à quel point vous êtes pediophobe. Mais attention ! J'ai conçu ce test spécialement pour Halloween. Cette vidéo a donné des cauchemars à plus d'une personne. Alors ne la regardez que si vous êtes prêts à prendre le risque de faire une nuit blanche.


estime de soi

Quand on te déteste sans raison, il y a quand-même une raison

Une personne te déteste alors que tu ne lui as rien fait ? Tu ne lui as ni piqué son goûter, ni traité de galichon ? Eclaircissons ce mystère.

Quand une personne vous déteste gratuitement, c'est pour l'une et/ou l'autre de ces trois raisons :

  1. Elle se déteste elle-même.
  2. Elle est jalouse et aimerait bien être vous.
  3. Elle vous perçoit comme une menace pour ses intérêts.

Il y a une chose fondamentale à retenir pour votre bien-être : la façon dont les gens se comportent avec vous en dit bien plus long sur eux que sur vous.


Citation du jour

« Ce ne sont pas les évènements qui troublent les hommes, mais l'idée qu'ils s'en font. »

Epictète